GRADIVA celle qui marche
Compagnie Rediviva / Stéphanie Fuster
Mise en scène Fanny de Chaillé
Collaboration artistique Clémence Coconnier
Conseil danse Juan Carlos Lerida
Musique José Sanchez
Musiques additionnelles Quartetto Prometeo : Quattro Pezzi Spagnoli – Studio / Manolo Caracol : La Niña de Fuego / Niño de Elche et Jose Sanchez : Pas à pas
Direction technique et création lumière Arno Veyrat
Régie son Stéphane Ley
Construction décor Cyril Turpin
Production et diffusion Marie Attard – Playtime
Création le 6 novembre 2021 à l’Astrada à Marciac (32)
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En découdre avec le flamenco, telle a été ma quête durant de longues années. En découdre avec la fascination, l’aimantation, l’électrification qu’il produisait en moi, et sur le public. En découdre avec le fantasme, l’hallucination et l’image.
La tâche était ardue tant les liens physiques, biographiques et psychiques qui me liaient à cet art étaient nombreux, noués, tressés, entrelacés et composaient finalement la trame de mon propre être femme.
Après le long et profond travail que j’ai mené dans la pièce « Questcequetudeviens? » dans laquelle Aurélien Bory, metteur en scène, ami, peignait mon portrait et à travers lui, celui de mon lien à la danse, c’est un glissement qui m’amène à dire « je », « je vois », « je suis », « je dis ». Quelle toile tisse le flamenco, comment l’aimer et s’en libérer ? Que nous dit-il du féminin pris dans ses filets, véritable espace de projection des désirs et du regard masculin et féminin ?
Le flamenco, c’est Gradiva. C’est cette figure de marbre, immobile et pourtant en marche, qui fascine. Je veux exhumer ce corps des cendres et avec la précision de l’archéologue, en sonder chaque parcelle.
Comprendre la mécanique de son mouvement, dépecer ses mystères.